“Ça n’a pas échappé à Patrick” : Anne-Elisabeth Lemoine tacle son chroniqueur à propos d’une célèbre poitrine
Dans le monde des émissions télévisuelles françaises, les interactions entre animateurs et chroniqueurs sont souvent un mélange d’information sérieuse et de moments de légèreté. L’émission « C à Vous », diffusée sur France 5, est particulièrement reconnue pour l’alchimie entre son animatrice, Anne-Elisabeth Lemoine, et ses chroniqueurs, notamment Patrick Cohen. Leur dynamique est régulièrement ponctuée d’échanges vifs, de taquineries et de réparties, pour le plus grand plaisir des téléspectateurs.
« Ça n’a pas échappé à Patrick » : Quand le buste de Dalida s’invite sur le plateau
Un de ces moments a récemment captivé l’attention du public lors d’une émission, au cours de laquelle le chroniqueur Lorrain Sénéchal abordait, dans sa rubrique « Le 5 sur 5 », un sujet inattendu : le célèbre buste de Dalida, situé rue de l’Abreuvoir à Paris. Cette statue, érigée en 1997 en hommage à l’icône de la chanson, est au cœur d’une tradition populaire persistante : celle de lui toucher la poitrine. Ce geste est réputé porter chance et, au fil des décennies, il a poli le bronze de la statue à cet endroit précis, témoignant de l’affluence quotidienne de touristes et admirateurs.
Lorrain Sénéchal a également souligné la notoriété internationale de l’œuvre, mentionnant son apparition dans la première saison de la série à succès « Emily in Paris ». C’est à ce moment précis que la célèbre réplique d’Anne-Elisabeth Lemoine est survenue. Alors que Patrick Cohen acquiesçait, visiblement déjà informé de cette référence, l’animatrice n’a pas manqué l’occasion de le taquiner. Avec un sourire, elle a lancé : « Ça n’a pas échappé à Patrick », une pique amusée qui a suscité les rires sur le plateau et illustre parfaitement la complicité parfois espiègle entre les deux personnalités.
La tradition du buste de Dalida face aux interrogations contemporaines
Au-delà de l’anecdote télévisuelle, la tradition liée au buste de Dalida soulève des questions plus larges dans le débat public. Si pour beaucoup, toucher la poitrine de la statue est un acte inoffensif et porte-bonheur, une autre perspective émerge. Des élus écologistes et des associations féministes ont exprimé leurs préoccupations, arguant que ce geste, bien que motivé par la superstition, pourrait mimer une agression sexuelle et banaliser de tels actes dans l’espace public.
Ces voix militent pour des aménagements, tels qu’un socle plus élevé, l’installation de barrières de protection ou l’ajout d’un panneau pédagogique, afin de préserver l’intégrité de l’œuvre tout en sensibilisant le public aux enjeux contemporains. Cependant, cette initiative ne fait pas l’unanimité. Orlando, le frère de Dalida, a par exemple exprimé une position plus nuancée. Il a concédé qu’une légère élévation de la statue pourrait être envisageable pour la rendre moins accessible, mais a également plaidé pour une approche empreinte de « légèreté et d’humour », estimant que les gens ont besoin de rêver.
Conclusion
L’échange léger entre Anne-Elisabeth Lemoine et Patrick Cohen autour du buste de Dalida est un exemple parfait de la manière dont la télévision peut aborder des sujets de société. Ce qui débute comme une taquinerie amicale se transforme rapidement en une discussion plus profonde sur le respect des œuvres d’art, la persistance des traditions populaires et l’évolution des sensibilités contemporaines. L’épisode met en lumière un débat plus large sur la place des symboles culturels dans l’espace public et la nécessité de trouver un équilibre entre hommage, tradition et respect des valeurs actuelles.
