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Divertissement

Bernard Lavilliers sous le choc après la mort de Jimmy Cliff

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C’est une triste nouvelle qui a secoué le monde de la musique : Jimmy Cliff, l’icône du reggae, nous a quittés ce 24 novembre à l’âge de 81 ans. Sa disparition, survenue des suites d’une pneumonie après une attaque, a ému de nombreux artistes, dont son ami de longue date, Bernard Lavilliers. Au lendemain de cette annonce douloureuse, le chanteur français a partagé son émotion et ses souvenirs dans les colonnes du Parisien, évoquant une « amitié à longue distance » et le choc de perdre un artiste qu’il considérait comme un proche.

Le choc de Bernard Lavilliers face au départ de Jimmy Cliff

La nouvelle du décès de Jimmy Cliff a eu l’effet d’un « choc » pour Bernard Lavilliers, qui a exprimé sa peine en déclarant : « On avait presque le même âge. On était très proches ». Le chanteur de 79 ans se remémore un ami « extrêmement positif » et une relation construite au fil des ans. Cette amitié a notamment été scellée par une collaboration mémorable en 1994, le titre « Melody Tempo Harmony », qui a marqué les esprits et reste un classique intemporel.

Jimmy Cliff et Bernard Lavilliers : Genèse d’une collaboration mémorable

La rencontre artistique entre Jimmy Cliff et Bernard Lavilliers puise ses racines dans les années 70. Lavilliers a découvert Jimmy Cliff pour la première fois à travers le film « The Harder They Come », sorti en 1972, dans lequel l’artiste jamaïcain tenait le rôle principal. Cependant, il a fallu attendre le début des années 90, entre 1990 et 1991, pour que les deux hommes se croisent enfin à Paris, grâce à l’intermédiaire de Pascal Nègre, alors à la tête du label Barclay.

Bernard Lavilliers se souvient de discussions profondes et d’une connexion immédiate. « On a longuement parlé. Il savait que je connaissais bien la Jamaïque. Il connaissait mes chansons reggae ‘Kingston’ et ‘Stand the Ghetto' », a-t-il confié. Appartenant à la même maison de disques, la collaboration s’est imposée naturellement. C’est ainsi que « Melody Tempo Harmony » a vu le jour, un titre enregistré en Jamaïque. Lavilliers se remémore l’enregistrement d’une maquette qui, grâce au « talent incroyable de ses ingénieurs du son jamaïquains », sonnait déjà de manière exceptionnelle. Une expérience si intense qu’il n’en a « pas dormi de la nuit », qualifiant le résultat d' »incroyable ».

Une amitié à « longue distance »

Malgré le succès de leur duo, Bernard Lavilliers et Jimmy Cliff n’ont plus eu l’occasion de travailler ensemble. Leur amitié s’est transformée en une « amitié à longue distance », ponctuée de rencontres sporadiques. La dernière fois qu’ils se sont vus, c’était il y a « cinq ou six ans ». Bernard Lavilliers avait même envisagé d’écrire pour Jimmy Cliff, une perspective qui nécessitait des retrouvailles, mais le destin en a décidé autrement. La disparition de Jimmy Cliff met fin à cette attente, laissant derrière elle une œuvre immense et le souvenir d’une amitié sincère.

Conclusion

La mort de Jimmy Cliff marque la fin d’une ère pour le reggae et la musique mondiale. L’hommage de Bernard Lavilliers souligne non seulement l’impact musical de Jimmy Cliff, mais aussi la profondeur des liens humains qui se tissent au-delà des frontières et des genres musicaux. À travers ses chansons intemporelles et sa personnalité positive, Jimmy Cliff laissera une empreinte indélébile dans le cœur de ses fans et de ses amis artistes, dont Bernard Lavilliers, qui pleure aujourd’hui un compagnon de route avec lequel il partageait bien plus que la musique.

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